L'Abat'Mobile de l'Hérault
Quand l'abattoir vient à la ferme, pour le bien-être animal et une viande éthique.
Qui sommes-nous ?
Nous, éleveurs et éleveuses de l’Hérault et ses alentours,
lançons un projet innovant, en partenariat avec des citoyens et des collectivités.
Notre objectif est de favoriser un abattage de proximité, à taille humaine
et ainsi permettre aux animaux d’élevage de vivre et mourir à la ferme.
Ce sera L’Abat’ Mobile de l’Hérault et il ne nous reste plus qu’à le financer !
L'association
L’association « Abattage à la ferme Hérault » porte le projet de l’Abat’Mobile.
Composée d’éleveurs et d’éleveuses, l’association a pour objet d’agir pour la création, la promotion et le développement de l’abattage à la ferme dans l’Hérault et ses départements limitrophes.
Le cadre réglementaire est actuellement favorable à la création de dispositifs d’abattage à la ferme, grâce à la loi EGAlim qui a instauré un droit d’expérimentation pour le déploiement d’abattoirs mobiles.
De nombreux groupes d’éleveur-ses réfléchissent ainsi à implanter un outil mobile sur leur territoire, partout en France.
Le Projet
« Accompagner nos animaux jusqu’au bout de leur vie »
Nous, éleveurs et éleveuses de l’Hérault et de départements limitrophes, souhaitons garder le contrôle du bon déroulement de la vie de nos animaux jusqu’à la mise à mort.
L’abattage à la ferme offrira cette possibilité car ce système permet de transporter la viande et non les animaux vivants.
Nous souhaitons en finir avec le stress animal lors du transport, accompagner nos animaux jusqu’au bout de leur vie et garantir aux consommateurs une meilleure qualité de nos viandes.
Tout ceci en respectant rigoureusement le cadre réglementaire et sanitaire s’imposant à tous les abattoirs.
Nous travaillons actuellement sur la mise en route d’un caisson d’abattage en collaboration avec une équipe de recherche de l’INRAE-UMR Innovation Montpellier et le Syndicat Mixte Filière Viande Hérault.
Cette première étape nous permettra d’abattre les animaux sur leur lieu de vie habituel et de transporter les carcasses jusqu’à l’abattoir pour la suite des opérations à mener. Cette étape nous permettra de lancer l’expérimentation en étroite collaboration avec les services vétérinaires.
A terme nous souhaiterions développer un camion qui lui aussi se déplacerait de ferme en ferme et permettrait de traiter entièrement la carcasse sur place.
Les objectifs
Le bien-être animal
Les animaux d'élevage, quelles que soient leurs espèces, ne sont généralement pas habitués à être déplacés en dehors de l'exploitation où ils sont élevés. Avec l'abattage à la ferme les animaux ne seront plus transportés vers les abattoirs mais abattus sur leur lieu d'élevage entourés de leurs congénères et des humains qu'ils connaissent.
Le consommateur
Notre projet répond aux attentes des consommateur-trices. Les paysan-nes engagés dans les projets d'abattage ont souvent choisi la vente directe pour être au plus près des habitants de leur territoire. Ils veulent être en mesure d'apporter toutes les garanties à leurs clients, en terme de bientraitance animale, de traçabilité et de qualité des produits... Il s'agit aussi de ne plus occulter la mort des animaux d'élevage.
La continuité
L'Abat'Mobile permettra aux éleveurs et éleveuses d'assurer la continuité de leurs pratiques d'élevage : la mise à mort de l'animal pourra se dérouler auprès de son éleveur qui pourra le manipuler sereinement et l'accompagner en confiance jusqu'à cette dernière étape.
La proximité
Le développement d'abattoirs de proximité de qualité, contrôlés et soutenus par les pouvoirs publics à l'échelle de nos territoires est indispensable car l'industrialisation de l'abattage a des conséquences environnementales et sociales importantes.
Nos partenaires
Ce projet est mené en partenariat avec l’INRAE-UMR Innovation
et le Syndicat mixte Filière Viande Hérault.
Il est soutenu par la Confédération paysanne, la FADEAR,
la Fondation de France et la région Occitanie.
La responsabilité de la Fondation de France ne saurait être engagée
La responsabilité de la Fondation de France ne saurait être engagée